Introduction

Le sommet du Moyen-Orient et de l’Afrique, organisé par l’Institut Milken, s’est concentré sur l’exploitation de la croissance rapide et de l’adoption des technologies financières numériques afin de créer des avantages économiques et sociaux significatifs.

Le sommet du Moyen-Orient en point de mire 

Au cours des dernières heures, des décideurs politiques, des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises et des fondations se sont réunis à Abou Dhabi (Émirats arabes unis) pour discuter de l’innovation, de la croissance économique et de la durabilité. Il s’agit également de coordonner les partenariats, les politiques et la mise en œuvre qui utiliseront la technologie pour promouvoir plus rapidement une plus grande inclusion financière. Le sommet a été créé pour réunir des dirigeants, des investisseurs et des innovateurs dans le cadre de discussions et de réunions à fort impact visant à élaborer des politiques, à encourager les réglementations et à établir des partenariats significatifs et à long terme. L’objectif final est de s’attaquer à des questions clés, notamment la résilience climatique, la diversification économique, les avancées technologiques et le besoin pressant d’une coopération régionale et mondiale renforcée.

Aperçu de la table ronde

Au cours d’une discussion avec Nicole Valentine (directrice de FinTech), Gal Krubiner (PDG et cofondateur de Pagaya) et Carol D. Pham (commissaire de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis).  Olugbenga ‘GB’ Agboola (Founder and CEO of Flutterwave) qui faisait partie du panel mentionné qu’il écrirait un livre, il s’appellerait « Africa Redefined » (L’Afrique redéfinie), car des entreprises comme Uber marche comme sur des roulettes en Afrique, parce que les paiements sont désormais simples. Il est possible d’obtenir un Uber en utilisant de l’argent liquide ou une carte de débit de manière simple. Flutterwave est en train de créer une base pour les paiements des commerçants afin de permettre aux commerçants du monde entier d’effectuer des paiements en Afrique de manière transparente.  Elle facilite également l’expansion des entreprises africaines au-delà de l’Afrique, car l’Afrique n’existe pas de manière isolée. « Nous connectons le monde à l’Afrique par le biais de paiements transparents et c’est ainsi que nous définissons la manière dont l’Afrique peut se réimaginer », déclare Agboola.

Problems dans la Fintech 

Récemment, Flutterwave s’est retrouvée dans la tourmente : une somme de 2,9 milliards de nairas a été transférée de ses comptes sans autorisation en février 2023. Pour récupérer l’argent volé, l’entreprise a intenté une action en justice pour geler les comptes de 27 institutions financières nigérianes. Le processus de récupération est devenu plus difficile après qu’un tribunal de Lagos a ordonné le déblocage de certains comptes en dépit de ces efforts. 

L’incident a soulevé de sérieuses questions sur les activités de Flutterwave à Lagos, même si l’entreprise a nié ces allégations et affirmé qu’elle disposait de documents prouvant son innocence. Les problèmes opérationnels et de sécurité de Flutterwave sont illustrés de manière troublante par cet incident. Le rétablissement de la confiance des parties prenantes et la garantie d’une croissance durable dépendent de la résolution de ce type de problèmes au fur et à mesure que l’entreprise se développe dans toute l’Afrique. L’entreprise s’est faite la championne des solutions de paiement numérique qui ont favorisé l’inclusion financière sur le continent.  

La prochaine étape de Flutterwave 

Selon Flutterwave, l’avenir de la Fintech en Afrique passe par une révolution qui est intéressante, une révolution qui est motivée par l’influence mondiale. L’une d’entre elles étant la blockchain – on observe beaucoup de monnaies stable sur le continent, pour un pays où il est extrêmement coûteux de déplacer de l’argent à travers les frontières en Afrique. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment rendre les mouvements d’argent transparents, très rentables tout en restant extrêmement efficaces dans la manière dont ils fonctionnent. M. Agboola est convaincu qu’il est possible de faire mieux. Il est actuellement obsédé par l’idée de redéfinir la perception de l’Afrique.