Dans la poussière du Sahel, où le soleil se meurt,

Des ombres se dessinent, déchirant les cœurs,

La terre aride pleure, assoiffée de paix,

Tandis que les échos de canons brisent la clarté.

Les enfants aux yeux vides, orphelins de rires,

Errent sous le ciel gris, entre ruines et délires,

Leurs rêves éteints, noyés dans la pénombre,

Où jadis dansaient les joies, maintenant sombrent.

Les veuves pleurent, leurs larmes sont des rivières,

Sur les tombeaux des amours disparus en guerre,

La faim est leur compagne, la misère leur manteau,

Leurs espoirs sont des bribes, flottant dans le chaos.

Les écoles se taisent, le savoir se dissout,

Dans un paysage stérile, où la vie devient floue,

Les livres s’effacent, les chants s’évanouissent,

Sous les décombres de ce monde qui périssent.

Mais dans ce désert, une lueur persiste,

Un souffle d’espoir qui jamais ne résiste,

La résilience fleurit sur la terre brûlée,

Une promesse de paix, à peine murmurée.

La main tendue, la solidarité, l’amour,

Les graines de la paix semées chaque jour,

Pour les enfants, les veuves, et les âmes perdues,

Un futur renaissant, loin des cendres et du bruit.

Quand la guerre se retire, laissant place à la lumière,

Les cœurs brisés guériront, et la terre se redresse,

Dans le Sahel renaissant, la vie reprendra son cours.

Une symphonie de paix marquera l’aube du jour.