Comment Réussir votre culture du macabo à l’hectar

Introduction 

Le macabo est une culture annuelle. Sa plantation (semis) doit s’effectuer en début de saison des pluies, précisément entre  mars et avril. Pour la récolte, elle a souvent lieu 8 à 11 mois après le semis, soit entre novembre et janvier. 

caractéristiques et zone favorable à la culture de macabo

Dans notre société comme le Niger, cette dernière constitue une belle opportunité surtout pour la population du Dandi qui se situe à l’ouest du pays dans la région de Dosso dont la zone serait trop favorable. Parce que c’ est une culture qui a besoin d’un climat chaud et assez humide. C’est une plante des zones équatoriales et des zones côtières qui aime l’ombrage. Il pousse donc bien dans des zones à forte pluviométrie et préfère des températures comprises entre 18 et 29°C. La semence de macabo doit avoir un poids moyen de 150 grammes (semence en tubercule entier ou tranché du macabo-mère). Les tubercules de ce poids (150g) sont ceux mesurant entre 10 et 15 centimètres de long.

Les semences et leurs semis

Les semences mises en terre doivent être saines et  de bonne qualité. La semence de macabo s’obtient en conservant les tiges déterrées pendant les récoltes.  Pour la conserver, on procède par la replantation systématique des tiges mères déterrées lors de la récolte. Une fois au sol, elles devront s’enraciner et conserver leur état frais jusqu’à la campagne. Les plus volumineuses seront fragmentées et  utilisées comme semence. La multiplication du macabo se fait également de portions apicales de gros tubercules récoltés à maturité.

En culture pure, un hectare de macabo prend 10 000 pieds dans un écartement de 1m X 1m. Si le sol est très fertile et que la parcelle est bien conduite. La densité pour un hectare étant de 10.000 pieds, il faut prévoir en moyenne 1500 kg; soit 15 sacs de 100 kg de semence.

Conclusion

On peut récolter plus de 30 tonnes (300 sacs de 100 kg) de gros macabos destinés à la consommation, et environ 3 tonnes (30 sacs de 100 kg) de petits tubercules vendus comme semenceaux.  Cette culture est une opportunité d’affaires pour nos jeunes entrepreneurs africains qui ne nécessite pas beaucoup de moyens pour se lancer.

 

 

Saidou Barmo Zaiya

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