Naviguer dans le changement : l’autonomisation commence par la communauté

Introduction

L’impact du développement communautaire est mieux façonné et déterminé par ses propres habitants. Il est préférable de façonner la richesse et le bien-être d’une communauté et de la façonner par les communautés elles-mêmes plutôt que par des théoriciens ou des philosophies du développement externe. C’est dans ce contexte que les communautés rurales de toute l’Afrique doivent évaluer les concepts de développement et d’autonomisation basés sur leur culture, leurs traditions et leurs philosophies. Par conséquent, alors que le discours sur le développement et l’autonomisation fait rage, il est grand temps que les communautés se tournent vers elles-mêmes et se retrouvent sans regarder les fournisseurs d’options d’autonomisation. Cela nous amène ensuite à l’idée que l’autonomisation et le développement ne devraient pas être impulsés de l’extérieur, initiés au sein des communautés, mais plutôt laisser les communautés elles-mêmes initier le développement et l’autonomisation générationnelle en fonction des exigences de leur environnement.

Rôle de l’initiative locale dans le développement communautaire

Lorsqu’une communauté démarre une initiative, un programme ou un projet d’autonomisation local, le niveau d’appropriation et le taux de protection de ce qui est né de leur sueur sont très élevés. Une communauté devrait se poser la question de savoir si elle existe ou si elle disparaît. Cela pousse ensuite les communautés à envisager le développement à travers l’autonomisation aux yeux de la prochaine génération. Un projet d’autonomisation piloté par la communauté, doté de ressources, financé et conçu a tendance à durer et, tout au plus, réussit au cours de la phase de mise en œuvre ainsi que de son exécution. La plus grande question devrait être de savoir ce que l’on peut faire pour sa communauté et comment changer la dynamique de sa communauté. Les théoriciens de la résolution des conflits croient qu’une société pacifique est mieux conçue à partir de projets conçus en interne, nés des besoins et des désirs des gens, qui favorisent ensuite la cohésion, l’unité et éliminent les tensions, créant ainsi une communauté pacifique et prospère.

Certains croient encore que le concept de société durable devrait être renforcé par le gouvernement, les donateurs et d’autres agences de développement comme le FMI et la Banque mondiale, y compris les institutions financières régionales, afin de responsabiliser une société. Certains apportent l’idée d’une approche de développement ascendante vers une société autonomisée, ce qui est bien, mais une société qui ne trace pas sa propre voie, ses idées, ses technologies et n’influence pas une pensée générationnelle quant à son autonomisation restera dans des cycles de pauvreté et des demi-mesures de tendance à se laisser les uns les autres derrière, ce qui rend l’autonomisation grandement individualisée. Cela donne alors à une communauté africaine une nature plus capitaliste qu’africaine.

Il existe une tendance à examiner ou à se concentrer davantage sur le changement de la qualité de vie sur les systèmes d’autonomisation des communautés en Afrique, y compris au Zimbabwe comme résultat final de sa mise en œuvre et de son évaluation. Il est important que les projets communautaires ne visent pas à maximiser les profits. Il devrait s’agir davantage de richesse générationnelle et de durabilité en termes de protection de l’environnement, de création de richesse, de protection des identités communautaires, des cultures et des traditions, de maintien d’un équilibre sur les choses qui font de nous ce que nous sommes en tant qu’Africains.

Les questions de profits, devenir plus riche que les autres dans les communautés africaines ne devraient pas être l’objectif principal du développement rural ou du développement communautaire, il s’agit de créer une société unitaire basée sur des valeurs partagées sur la création de richesse, le maintien de cette richesse, la durabilité environnementale, l’identité et la protection de la richesse. Systèmes de connaissances autochtones. Par conséquent, les gouvernements devraient aborder les programmes d’autonomisation en se concentrant sur la promotion de l’unité, de la richesse et de la réduction de la pauvreté à travers un savoir intergénérationnel partagé qui maintient et maintient un équilibre sur l’identité communautaire non pas à court terme mais à long terme à des fins de postérité.

La plupart des programmes et projets d’autonomisation dans la société africaine ont négligé ce concept et ont eu tendance à considérer l’individu comme une entité qui prospérera davantage grâce à un mode de production capitaliste qui laisse ensuite les communautés brisées et parfois incapables de s’adapter à leurs systèmes de connaissances traditionnels. ou sont contraints, ce faisant, d’adopter la nouveauté, ce qui affecte ensuite leur transmission à la génération suivante.

Conclusion

En conclusion, on peut dire que les donateurs, les gouvernements et les ONG ont eu tendance à considérer l’autonomisation des communautés en termes de réduction des problèmes communautaires, d’augmentation des opportunités de croissance, de fourniture d’un sentiment d’appartenance, d’assurance de la sécurité, de moyens de subsistance et, de manière plus centrale, de stimulation de la croissance économique. Ces concepts laissent les communautés séparées de leurs fondements vitaux et qui en ont fait un peuple depuis le début de son existence se tarissent à mesure que la prospérité générationnelle diminue dans un vacillement de capitalisme individuel.

 

Translated by OKPALACHUKU Joseph. I

 

Dicosta Dimentosh Zimende

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