Journalism in Digital age

Le journalisme à l’âge des réseaux sociaux

Introduction

L’âge numérique a révolutionné la façon dont les gens communiquent. Les plateformes en ligne ont été conçues pour répondre à diverses formes de communication ou de diffusion instantanée d’informations, en fonction des besoins des consommateus. En outre, l’âge numèrique a tranformé le sens et la fonction du journalisme. Aujourd’hui, les journalistes disposent d’outils d’analyse des médias sociaux qui leur permettent d’identifier les sujets à la mode. La définition s’est donc déplacée vers la couverture de l’actualité ‘d’intérêt public’, étant donné que ce sont les consommateurs de médias sociaux qui fixent l’ordre du jour de l’actualité.

 

Fixer l’ordre du jour

 

Pendant plusieurs décennies, le journalisme a joué un rôle important dans la construction de l’histoire et la révolution de mouvements importants. Que ce soit de manière positive ou négative, le journalisme a été un outil majeur dans l’étude préalable et postérieure d’événements historiques importants. L’une des principales fonctions du journalisme est de fixer l’ordre du jour, c’est-à-dire de décider quelles nouvelles intéressent le public. Avec l’invention des réseaux sociaux, l’approche de la définition de l’agenda est devenue discutable. Si la définition d’une nouvelle présentant un intérêt pour le public est restée la même, à savoir toute nouvelle qui, lorsqu’elle est connue, peut influencer la prise de décision, les sujets ne sont plus formulés à partir du journalisme à l’ancienne. 

 

L’infomation sans frontières

 

Grâce à la mondialisation, les gens peuvent accéder à des informations provenant du monde entier et même au-delà. Les réseaux sociaux ont supprimé les obstacles à l’accès à l’information. Quel que soit le sujet qui vous intéresse et le point de vue dans lequel vous souhaitez l’aborder, vous trouverez quelque chose à ce sujet. Toutefois, ce sont les réseaux sociaux qui ont supprimé les frontières de l’information strictement fournie par les médias. Les nouvelles des médias sont devenues une régurgitation de communiqués de presse également accessibles en ligne. Les gens peuvent s’abonner aux bulletins d’information de leurs organisations préférées, au lieu d’attendre qu’un média en parle.

 

Intérêt public

 

Avant l’avènement des réseaux sociaux, les publications d’information étaient généralement classées par classe, par région ou selon d’autres critères démographiques, ce qui vous obligeait à vous rendre dans d’autres régions si vous vous intéressiez à des sujets de niche, comme les économies minières. Aujourd’hui, un sujet peut avoir la cote sur X (anciennement Twitter) et, grâce à l’engagement et au partage des gens, les organes d’information approfondiront l’histoire en fournissant des informations plus précieuses. Il convient toutefois d’être prudent, car seuls trente-huit millions de Sud-Africains sont des utilisateurs de médias sociaux, ce qui représente 68 % de la population totale. Bien qu’il s’agisse d’un nombre significatif de personnes, il convient de répondre aux intérêts de près de 40 % de la population en matière d’actualités. Le contenu généré par les utilisateurs peut assurer l’audience et permettre un engagement plus poussé sur le sujet, mais il y a plus d’informations en dehors des réseaux sociaux qui méritent que l’on s’y attarde.

 

Les médias sociaux ont véritablement changé la définition de nombreux concepts : la communauté, la culture, la communication et maintenant le journalisme. L’audience s’est étendue au-delà du niveau local ; l’influence se fait sentir loin à la ronde, et les gens s’expriment sur des choses qui se passent juste à notre porte, mais qui n’ont jamais mis les pieds dans nos pays. La façon dont nous utilisons les médias sociaux est le nouveau pacemaker de ce qui peut être considéré comme digne d’intérêt.

 

Translated by Orla Teagle

Mmantshu Selwadi

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