Digital economy

ECONOMIE NUMÉRIQUE AU NIGER: A QUELLES ALTITUDE ET PROFONDEUR AU NIGER?

Introduction

La finance numérique est en plein essor dans les huit pays que compte l’’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ici, nous avons comme sujet de base et réflexion mature économique sur l’apport de la globalisation financière sur la situation économique au Niger (sanctions de la CDEAO), voir le centre des spéculations positives et négatives. Si cet essor suscite beaucoup d’espoirs, la finance numérique étant notamment considérée comme un moyen de promouvoir l’inclusion financière, d’importants obstacles freinent cependant son déploiement au Niger. Quelles solutions alors pour éviter une stagflation : Quels enjeux ?Le Niger peut-il s’imposer comme un leader en la matière pour une phase de restauration financière et de refonte générale de la lutte contre la pauvreté extrême ?

Les canaux de distribution alternatifs peuvent-ils accroître l’inclusion financière au Niger? Telle semble être la conviction de la Banque centrale de l’UEMOA qui, dès 2006, publiait une instruction relative à l’émission de monnaie électronique et offrant la possibilité à des établissements non bancaires de devenir émetteurs. Depuis, l’écosystème s’est développé rapidement. Aujourd’hui, il existe 25 services de monnaie électronique et la BCEAO étudie une trentaine de demandes de nouveaux émetteurs de monnaie électronique ou de partenariats pour l’utilisation de solutions de monnaie électronique.

La nouvelle loi monétaire et bancaire fait la part belle aux paiements électroniques avec la création d’un conseil intersectoriel de paiements avec comme objectif de trouver des solutions pragmatiques, innovantes et efficace à l’utilisation du cash dans l’économie nationale de façon dangereuse au Niger et en général dans la zone UEMOA, une réalité ou un mirage vers une transition économique (I) ou une considération énorme de faire passer du beurre sur des épines ,car la situation pose un équilibre émotionnel économique pour les experts de la turbulence organisationnelle numérique

  • Une réalité ou mirage vers une véritable transition ?

 

Avec le fort consentement de la banque mondiale à pouvoir accompagner le Niger vers une transition de l’économie Numérique ,un projet à hauteur de cent millions (100) de dollars ,par le biais du Projet Village Intelligent(PVI), qui cependant aucune solution n’est envisageable par le ralentissement et l’arrêt systématique avec les sanctions qui planent toujours sur l’économie du Niger, comment visualiser ce projet étatique qui manque déjà de profondeur en terme d’analyse d’impact à court terme, tout en tenant compte de la routine sempiternelle de  détournement d’objet auquel le Niger y participe pleinement ,un pays avec  une coloration nette de corruption.   

Ceux qui pensent comme moi, savent que les paiements ne sont qu’une étape, en l’occurrence, la dernière étape de compensation monétaire de tout un circuit d’opérations réelles, incluant des aspects commerciaux, d’autres comptables, des aspects fiscaux, d’autres juridiques, des aspects financiers et d’autres sociaux et même confessionnels et culturels.

Ils savent également que c’est aux solutions techniques de s’adapter, innover et trouver des solutions aux problématiques découlant de tous ces aspects afin d’améliorer et faire converger les dividendes et objectifs recherchés par les parties concernées (État, Entreprises, Clients, Banques, Fisc) et n’ont l’inverse en essayant d’imposer des solutions technologiques dépassées et des outils de paiements qui ne correspondent pas à un point d’intersection desdites parties.

 

II – Une tromperie de la CEDEAO ? Le Niger est-il prêt à ce projet talent ?  

Enfin, acquérir une technologie, des équipements et du matériels neuf, les installer partout sur l’ensemble du territoire national, à proximité des utilisateurs, les offrir gracieusement et sans frais au public, mener des campagnes de communication et de publicité massives pourrait-il remplacer efficacement un bon effort de brainstorming sérieux qui aille à fond de la problématique et y apporte de véritables solutions, y compris technologiques ? Sachant que sur les quatre compagnies de télécommunication, une seule est émettrice de monnaie électronique.

 

Conclusion

Une compréhension tronquée et partielle d’une problématique ne peut apporter qu’une solution tronquée et partielle. Cependant, il faut commencer quelque part et déployer des minimas qui puissent ouvrir le chemin au recueil des feedbacks, à l’analyse des chiffres et résultats obtenus et d’y rajouter progressivement des nouveautés, des modifications et des adaptations significatives.

Karimou Goroke Moussa

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