Introduction

L’OMS a estimé qu’en 2050 les antibiotiques connus à ce jour deviendront inefficaces contre les bactéries. Quelle est la raison de l’inefficacité des antibiotiques et existe il des alternatives aux antibiotiques?

   Utilité des antibiotiques:

    En Juillet 2022 un ministre indien décide de boire l’eau du Gange dans un acte politique destiné à en prouver la pureté. Il fut hospitalisé et traité aux antibiotiques, survivant ainsi aux millions de bactéries qui ont infesté son corps. Il en serait probablement mort en 2050 . Plusieurs formules d’antibiotiques ont été mis au jour pourtant depuis 30 ans les industries pharmaceutiques peine à mettre au jour des antibiotiques plus efficaces pour combattre les bactéries devenues plus résistantes.

       Mécanismes d’adaptation des bactéries aux antibiotiques:

    En effet les bactéries sont non seulement capablent de partager les spécificités de leur génome de façon verticale -c’est à dire de la bactérie existante à la bactérie naissante- mais aussi de façon horizontal – c’est à dire entre bactéries déjà existante- de telle sorte que quand une bactérie acquiert une mutation qui lui permet de résister aux antibiotiques elle la transmet aux autres. Il y a des bactéries utiles pour l’organisme notamment celles qui nous permettent de digérer les aliments entre autres, cependant quand les antibiotiques sont ingérés ils ne font pas de distinctions entre bactéries, c’est napalm pour tous. Il y a une ironie car l’organisme s’affaiblit pendant que l’ennemi -dans ce cas ci les bactéries nuisibles- se renforcent.

          Alternatives connues aux antibiotiques:

Pourtant lors de l’épidémie de Paris en 1917,  Félix D’Hérelle avait mis sur pied un traitement pour enrayer l’épidémie. Il le savait intuitivement, c’était des virus bactériophages mais sans l’existence du microscope pour le prouver il fut pris pour cible par Jules Bordet le prix Nobel 1919 et l’América Médical Association (AMA). Fatigué de tous ces complots politiques  Félix D’Hérelle qui n’avait déjà pas la langue dans sa poche s’exila en Union soviétique où il poursuivit ses travaux sur la bactériologie. Nous connaissons la suite de l’histoire de la guerre froide est perdue, le capitalisme est maître et les antibiotiques ont conquis le marché. Ainsi pour une raison aussi banale que l’avidité des groupes pharmaceutiques l’humanité ne pu pleinement profiter de l’alternative qu’offre la bactériophagie pour se soigner des maladies bactériennes.

Conclusion

Pour ce qui adviendra cependant à l’horizon des années 2050 la bactériophagie pourrait constituer une alternative viable aux traitements de maladies bactériennes. La technique n’est pas perdue. Elle est actuellement utilisée en agriculture pour le traitement des semences alors gardons espoir. Les virus nous sauveront peut-être des bactéries.