Pourquoi est-ce qu’une quatrième vague s’est produite ?
Le nouveau variant de COVID-19 qui s’appelle ‘Omicron’ a été détecté premièrement en Afrique du Sud, et il a été rapporté à L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 24 de Novembre. Omicron dispose de beaucoup de nouvelles mutations qui le rendent plus transmissible et plus capable d’esquiver l’immunité acquise des variants précédents. Cela a entraîné une augmentation du nombre de cas en Afrique et dans le monde.
Quel est le degré de gravité de la quatrième vague ?
Heureusement, deux facteurs principaux ont conduit au fait que la vague d’Omicron en Afrique était moins grave qu’elle aurait pu l’être. Premièrement, l’immunité acquise de la vaccination et de l’infection antérieure est toujours efficace en prévenant la maladie grave et la mort. Deuxièmement, il existe des preuves que le variant Omicron lui-même provoque des maladies moins sérieuses par rapport aux variants précédents comme Alpha ou Delta.
Pourquoi est-ce que la vague décline ?
La vague d’Omicron en Afrique a commencé à baisser parce que maintenant une personne, en moyenne, infecte moins d’une personne. Le nombre de personnes infectées par une personne s’appelle le taux de reproduction ou « R ». Quand le « R » est plus de 1, le nombre de cas augmente, mais quand le « R » est moins de 1 le nombre de cas diminue. Moins de personnes deviennent infectées maintenant à cause des changements comportementaux. Par exemple, les restrictions mandatées par le gouvernement comme des couvre-feux et la portée du masque. Toutefois, des gens peuvent aussi choisir de changer leur comportement d’une manière volontaire, en choisissant de se rencontrer en groupes plus petits en dehors. En plus, au fur et à mesure que plus de gens deviennent infectés par le variant Omicron et récupèrent, ils ne sont plus des cibles potentielles pour l’infection, aidant à faire diminuer le taux de reproduction.
Comment est-ce que la vague en Afrique se déroule maintenant ?
Il y a de bonnes nouvelles parce que le nombre de cas et de morts sont tous les deux en baisse. C’est normal pour le nombre de morts de diminuer à un taux plus bas que le nombre de cas parce que c’est compliqué de l’enregistrer, et une infection doit prendre du temps pour se transformer en un problème suffisamment grave pour être fatal.
Qu’est-ce qui va se passer à partir d’ici ?
En dépit du fait que le nombre de cas d’Omicron est en baisse, on doit s’attendre toujours à l’émergence des nouveaux variants qui ont un avantage que les variants précédents ne possédaient pas. À quel point ce nouveau variant se propage dépend largement de son niveau de contagiosité et de sa capacité à échapper à l’immunité. Malgré le fait que le variant Omicron était moins grave que les variants précédents, comme Alpha et Delta, des nouveaux variants pourraient être plus ou moins meurtriers. Toutefois, des scientifiques continuent à en apprendre davantage sur le virus et la situation s’améliore. Par exemple, au fil du temps, des mesures préventives, des traitements et des vaccins ont tous tendance à fonctionner avec de plus en plus d’efficacité.