Réformes agraires font normalement reference a la redistribution des terres des riches aux pauvres. La nécéssité de réformes agraires en Afrique du sud est motivé par les injustices passé. Le Natives Land Act de 1913 a officialisé la dépossession des Sud-Africains noirs de leurs terres qui a commencé au cours des décennies précédentes. En Afrique du Sud, il est nécessaire d’accélérer les réformes agraires pour mettre en œuvre des programmes de redistribution. La réforme agraire est essentielle car elle tente d’éliminer le passé. L’État a pris des mesures législatives pour faire avancer les réformes agraires, mais la mise en œuvre de ces lois et politiques ralentit. La loi de 2003 modifiant la loi sur la restitution des droits fonciers autorise le ministre à exproprier des terres sans ordonnance d’un tribunal, mais ces pouvoirs doivent être étendus à la redistribution.
La disposition des terres était au cœur du colonialisme et de l’apartheid. Les programmes de réforme agraire doivent donc avoir lieu, mais être dotés de ressources suffisantes pour payer une juste compensation du marché et financer de nouveaux agriculteurs pour assurer le bon fonctionnement de l’économie.
La propriété foncière dans l’après-apartheid
La propriété est réglée par l’article 25 de la Constitution. Cette clause protège les réformes agraires et présente certaines lacunes dans l’avancement des réformes agraires. L’article 25 comporte deux parties : l’article 25 (1)(2) et (3), empêche la privation arbitraire de propriété et prévoit que le droit de propriété peut être exproprié pour cause et intérêt public et sous réserve d’une indemnisation juste et équitable.
L’article 25(2) empêche l’expropriation d’un terrain à moins qu’une indemnisation ne soit versée. L’intérêt public comprend l’engagement de la nation envers la réforme agraire et les réformes visant à assurer un accès équitable à toutes les ressources naturelles de l’Afrique du Sud. L’analyse judiciaire de l’histoire est importante car elle démontre sa prise de conscience de l’urgence des réformes agraires.
La conclusion
En conclusion, je soutiens que les réformes agraires sont nécessaires pour corriger les injustes du passé. L’affaire P.E Municipality v divers occupants prouve que les Sud-Africains, les Noirs en particulier sont toujours sans terre et cela viole leurs droits au logement contenus dans l’article 26 de la constitution, droit à un environnement sain et droit à l’égalité. L’État doit trouver des recours qui peuvent être utilisés pour limiter la violation des droits de l’homme et apporter des solutions aux carences foncières.
