La tuberculose est une maladie infectieuse, causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis. Dans 10% des cas, l’infection provoque une maladie active qui a des symptômes tels qu’une douleur à la poitrine et une perte de poids. La tuberculose provoque aussi une toux durable qui produit du crachat et du sang. On voit des cas de la tuberculose sur tous les continents, et la maladie tue au moins d’une personne tous les 22 secondes. Pendant la seule année 2019, 1,4 million de personnes sont mortes de la tuberculose. Donc, c’est un problème mondial, poussant des scientifiques autour du monde à trouver des solutions pour contrôler la maladie. On a fait beaucoup de travail en Afrique. Par exemple, des chercheurs de l’ Université de Pretoria en Afrique du Sud ont collaboré avec des chercheurs au Royaume-Uni pour concevoir une technique qui peut dépister la tuberculose plus rapidement que les techniques qu’on utilise maintenant. On espère qu’en la détectant  plus vite, les traitements seront plus efficaces et ainsi, on réduira le taux de mortalité de la tuberculose dans le monde entier.  

Comment est-ce qu’on diagnostique généralement la tuberculose ?  

Actuellement, la meilleure façon de diagnostiquer la tuberculose chez un patient est d’analyser des échantillons cliniques, tels que le crachat. Les bactéries de ces échantillons sont cultivées dans des laboratoires et puis observées sous un microscope pour rechercher les bactéries infectieuses. C’est la manière la plus certaine de diagnostiquer la tuberculose, mais il faut attendre 1-8 semaines pour les résultats puisque la bactérie se multiplie lentement.  

Il est probable que les communautés les plus touchées par la tuberculose aient un accès limité aux installations pour le diagnostic. Cela augmente le taux de transmission de la tuberculose et a poussé les chercheurs à inventer un outil de diagnostic plus accessible. Un exemple génial provient de chercheurs à l’ Université de Pretoria qui ont conçu un masque de protection à bas prix qui peut détecter la tuberculose après 30 minutes d’utilisation ! 

Comment est-ce qu’un masque de protection peut détecter la tuberculose ? 

La conception du masque est simple. Il se compose d’un masque typique avec une insertion d’impression 3D dans sa doublure. Le patient porte le masque pendant au moins 30 minutes. Tandis qu’il expire, ses gouttelettes tomberont sur l’insertion qui peuvent ensuite être analysées pour faire passer un test de dépistage de l’ADN bactérien. Cette analyse dure généralement une heure ou moins ! 

La recherche récente a trouvé cette méthode très efficace. On a testé le masque pour la première fois avec le crachat de 20 patients sud-africains. Au début de l’essai, le test du crachat n’a pas initialement dépisté la tuberculose chez quelques patients et n’a donné un test positif qu’après 6 semaines après. Par contre, le masque a donné un diagnostic rapide et plus précis. Cet essai a souligné la capacité du masque de dépister la tuberculose plus rapidement et plus tôt que les techniques existantes.  

Cette invention est un développement extrêmement prometteur ! C’est probable que son bas coût et sa simplicité rendent le diagnostic de la tuberculose accessible aux communautés vulnérables dans le monde entier. La capacité de détecter la tuberculose plus tôt augmente l’efficacité du traitement et réduit le nombre de morts. Actuellement, le masque subit des recherches de grande envergure, plutôt que des essais expérimentaux, pour trouver plus de preuves qui soutiennent son utilisation à grande échelle dans le dépistage précoce de la tuberculose.