Saviez-vous que les femmes retiennent beaucoup de pouvoir dans les sociétés traditionnelles de l’Afrique ? Dans un grand nombre de sociétés, les hommes et les femmes sont égaux. Ces sociétés sont reconnaissant pour tout personne qui aide la communauté. Cela a changé après l’arrivée des colons qui exclurent les femmes de la vie économique et politique.
LES HOMMES ET FEMMES DANS LA SOCIÉTÉ IGBO TRADITIONNELLE
Dans la société igbo traditionnelle, les hommes et les femmes entraient dans la vie politique. La hiérarchie y dépend de l’âge, de l’expérience, du talent, de l’état civil et des capacités de persuasion. Ces valeurs sont attribuables aux femmes comme aux hommes. Les femmes et les hommes peuvent tous les deux devenir chef et participer dans les réunions de village.
L’organisation des sociétés igbo d’avant le colonialisme permettait aux femmes d’avoir beaucoup de pouvoir politique. Les femmes avaient des organisations secrètes, des sociétés basées sur le commerce et des cours de justice. Cela a fait de la société igbo un groupe équilibré au niveau des gendres.
LES FEMMES ROYALES
Les femmes royales jouaient aussi un rôle important dans la politique. À Aboh (dans l’état du Delta dans le Nigeria) les femmes du roi étaient très puissantes. Il leur appartenait des canoës de guerre et souvent même plus de pouvoir politique que les conseillers et autres hommes politique.
L’ARRIVÉE DES BRITANNIQUES
En 1914, suite à l’invasion par les britanniques, le sud et le nord du Nigeria sont combinés pour faire un seul état. Ils y établirent des cours de justice et mirent des chefs de tribu en charge. Ces nouveaux chefs n’était pas élus, et leur nomination était une contradiction des traditions igbos.
Les britanniques ont également imposée leur idées politiques et familières sur les igbo. Ils séparèrent les hommes et les femmes en distanciant les femmes de la vie politique. Les britanniques donnèrent plus de pouvoir aux hommes et ignoraient les institutions féminines du pré-colonialisme.
QU’EST-CE QUI EST ARRIVÉ ?
Les cadastraux de l’administration coloniale empêchaient les femmes de recevoir une éducation en occident. L’éducation est essentielle pour les meilleurs emplois et, par la suite, les hommes avaient accès à ceux-ci. Les filles cultivées étaient poussées vers une vie au foyer. Les garçons cependant étaient encouragés de poursuivre des compétences techniques.
LA PARTICIPATION POLITIQUE DES FEMMES IGBOS D’AUJOURD’HUI
Les transformations politiques de la société igbo pendant l’ère coloniale sont encore importantes aujourd’hui. Entre 1991 et 1993 par exemple, quatre femmes igbos seulement ont été élues à l’assemblée nationale qui compte 146 membres. La plupart des électeurs igbos sont des femmes mais elles sont sous-représentées dans la vie gouvernementale.
Depuis l’ère coloniale, les femmes igbos n’ont pas réussi à regagner les traditions justes du système traditionnel des igbos où les femmes et les hommes avaient l’égalité du pouvoir. Les igbos sont une partie seulement des traditions africaines qui valorisent le pouvoir des femmes plus qu’on ne le fait aujourd’hui. Il est devenu plus difficile pour les femmes de défendre leur propres intérêts. Les historiens se concentrent souvent sur les sociétés africaines suite au colonialisme mais les sociétés qui précèdent cette ère sont très importantes.
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